Parfums, couleurs, systèmes, lois !

Les mots ont peur comme des poules.

La chair sanglote sur la croix.

Pied, c'est du rêve que tu foules,

Et partout ricane la voix,

La voix tentatrice des foules.

Paul Verlaine - Sagesse. VIII. Extrait

- le début d'une nouvelle aventure

- la trace de nos écrits passagers

- l'histoire des ateliers d'écriture de Mots Nomades à La Rochelle et ailleurs

- un endroit pour déposer un peu de poésie sur les ailes du web

image Marion Duchossoy

Tout petits mots sont sur la peau du temps comme étoiles sur le tissu de la nuit. Le premier entendu est celui que va suivre le berger. 

ça peut durer tout une vie.

"Le poète sait cela depuis le premier jour de la poésie

sait que la langue est nette et lisse

comme une nappe dépliée

que la syntaxe y veille

bourgeoise ménagère

pourvoit à tout

que la langue est un abri

où l'on a chaud aux pieds

le poète sait exactement où ça ment.

Il est payé pour."

Jean-Pierre Siméon. Soliloque. Le poète et la pauvreté.

à 17h45 à la Maison de quartier de Port-Neuf

Chez Aiôn à 15h

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Au comptoir des associations

Image Marion Duchossoy

C'est Angélique sur le papier, c'est Frank dans les cordes. C'est Frangélik quand on est deux, c'est Mots Nomades quand ça fait écrire, dire, lire, poétiquer à plusieurs autour d'une table, d'une scène ou d'une guitare. Mots Nomades, c'est verba volant, jusqu'à présent. Mais rien dans la vie n'est jamais définitif (même pas la vie).

On est un binôme artistique, on écrit des textes, des chansons, des musiques. On peut écouter voir ici.

Je suis passionnée par le langage. Par la passerelle entre l'oral et l'écrit sur laquelle va et vient la symbolique de nos petites existences.

J'adooooore la poésie. Parce qu'elle me réveille le matin, qu'elle me tient debout les jours de pas grand'chose, qu'elle me tient couchée les jours d'envie, et qu'elle me permet d'accéder à la musique de Frank, aussi. 

J'anime des ateliers d'écriture parce que j'aime ça.

Je publie quand je peux des petites choses parce que je vais attraper le demi-siècle dans mes mains pressées bientôt, et qu'il est temps que j'honore les promesses que je m'étais faites il y a longtemps. Toujours rester fidèle à la petite fille qu'on a été, si on peut.

J'ai rencontré quelques éditeurs de poésie. Deux d'entre eux m'ont déjà pris sous leur aile généreuse, provisoirement. Je cherche désormais le troisième. 

C'est ainsi que j'ai voulu publier cet après-midi, et je suis tombée sur Les éditions du Citron Gare. Alors Patrice Maltaverne a pris la peine de m'expliquer des choses. C'est comme ça, parfois, la vie. Alors j'ai dit "chiche, une revue de poésie qui s'écrirait à La Rochelle et puiserait ses premiers textes dans nos petits laboratoires à encre bleue". Ce n'est sans doute pas là que je vais publier mon troisième petit bouquin, mais ce n'est somme toute pas très important. 

C'est comme ça qu'est né ce blog.

Ensuite, on verra...

La Rochelle, veux-tu une revue de poésie ?